Suivi des ruches Toujours des mortalités d'abeilles durant l'hivernage
La suspension du Gaucho et du Régent en enrobage des semences de tournesol et de maïs ne semble pas avoir eu un effet significatif.
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Depuis environ dix ans, les hivers se suivent et se ressemblent pour la profession apicole. Alors qu'un taux de pertes de 5 % est jugé « normal », les producteurs de miel font état de mortalités comprises entre 10 et 40 % des colonies pour l'hivernage 2005-2006.
Hécatombe en Espagne
La plupart avancent l'hypothèse d'une longue rémanence des insecticides incriminés ou encore de leurs métabolites. Il reste que des pertes conséquentes ont aussi été observées en zones de garrigues dans le Sud-Est ou de montagne dans l'Est, à des kilomètres de toute parcelle de culture.
En Espagne, certaines régions comme la Galice et la Castille sont confrontées à une forte mortalité avec parfois plus de 70 % de ruches décimées. Les apiculteurs y sont aussi partis en guerre contre l'imidaclopride et le fipronil, utilisés sur certaines cultures et plantations.
De son côté, le Centre apicole régional de Castille-La-Manche surveille de près un parasite d'origine asiatique observé pour la première fois en Europe à l'automne 2000 : Nosema Ceranae. Un « cousin » de ce protozoaire (Nosema Apis Zander) est connu de longue date en apiculture puisqu'il provoque la nosémose. Cette affection intestinale déclenche une diarrhée reconnaissable à des traînées noires maculant l'intérieur de la ruche. Nosema Ceranae serait plus insidieux et provoquerait la mort de l'abeille par dégradation des cellules épithéliales de l'intestin et sans symptôme extérieur apparent. La région de Castille-La-Manche a débloqué des crédits pour en savoir plus sur ce parasite qui aurait également été observé en France.
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